Armentieres

J 52. Une petite journée (22 km à pied plus à peine 10 km en métro et bus), randonnée à travers les champs et le long de la Lys. Depuis le Moyen Âge l'eau de cette rivière fut réputée pour sa qualité (les choses ont certainement changé ...). De nombreuses industries textiles, des blanchisseries et des teintureries s'installèrent à Armentières. Au 18e siècle l'industrie du drap laissa la place à l'industrie de la toile. Au 19e siècle, avec la machine à vapeur et le métier mécanique, de nombreuses usines textiles se développèrent. La ville produisait alors plus de la moitié de la production nationale du lin, ellle était appelee "la cité de la toile" et exportait vers L'Europe, l'Orient et l'Amérique du Sud. La ville fut entièrement rasée en 1918 et elle ne retrouva jamais son importance d'autrefois. Aujourd'hui elle cherche à diversifier son économie dans le tertiaire. Même la brasserie fondée en 1650 a cessé son activité en 2002. Tout fout le camp ...

Comments

[ricci]

cher ami,

De retour à Massy, j'avais rédigé un commentaire qui a disparu à cause d'une intrusion malveillante en cours.

A très bientôt )à ma mi août E et G

[Alain]

L'histoire ne dit pas si tu as, avant d'atteindre Armentieres, "cité de la Toile", poussé l'exercice jusque Comines, "la ville à la campagne" ou Halluin, capitales de la rubanerie, hauts lieux du tressage et du textile technique. Sans doute quelques épeuleuses rencontrées en chemin t'auraient expliqué qu'il ne faut pas confondre, dans la campagne meurtrie par son histoire, tourbières, trous à rouir le lin et trous d'obus !

NB. Le tissu technique de lin, dans le domaine de l'industrie, associé à des résines est à l'origine de produits composites "haute performance", résistants, légers, rigides, écologiques, absorbeurs de vibrations aux propriétés acoustiques et thermiques encore à découvrir. Une révélation pour moi, il y a bien longtemps, en bordure de cette Belgique si attachante qui mérite mieux que ces friches industrielles ! Bonne semaine. @lain.